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- Les amortissements d’équipement en comptabilité générale
- Amortir un équipement pour étaler sa valeur d’acquisition
- La nécessité d’une écriture en partie double pour la conservation de la valeur investie
- La conservation de la valeur investie grâce à des provisions placées
- La mise en place d’un dispositif de gestion encore peu courante
- Les dotations d’amortissement industriel pour les entreprises
- Le cas particulier des associations non commerciales
- La valeur vénale des immobilisations et la situation nette des entités mésonomiques
- L’estimation d’un amortissement pour de nombreux calculs de coûts
- Conclusion
Les amortissements d’équipement en comptabilité générale sont spécifiques aux entreprises. Ils sont distincts des amortissements de dette, qui sont quant à eux souvent liés aux activités financières.
L’amortissement d’un équipement consiste à répartir la reconstitution de sa valeur d’acquisition sur une période donnée. Cette période est composée de périodes plus courtes, généralement d’un an maximum. À la fin de chaque période, une dotation à l’amortissement de l’équipement est enregistrée. Cette dotation est débitée d’un compte de charge approprié et créditée d’un compte d’immobilisation contenant déjà la valeur d’acquisition de l’équipement.
La comptabilisation de l’amortissement de l’équipement en partie double est nécessaire pour garantir la conservation de la valeur investie. Cependant, cette comptabilisation seule n’est pas suffisante. Les provisions constituées doivent être placées dans un livret bancaire rémunéré. Les cumuls de dotation aux amortissements sont ensuite enregistrés en immobilisation financière. Sans cette démarche, la trésorerie courante est censée assurer la conservation de la valeur investie, mais cela peut entraîner des contradictions, car une trésorerie courante bien gérée est souvent faiblement excédentaire.
Pour que la conservation de la valeur investie par le biais des provisions soit effective, il est nécessaire de placer ces dernières de manière à pouvoir les utiliser pour le remplacement provisionné. Cette gestion financière de l’entreprise permet de doubler la trésorerie d’exploitation avec une trésorerie d’investissements. Ce doublement de la trésorerie est un progrès car il évite les détournements d’amortissement industriel et favorise le maintien de l’emploi.
Pour mettre en place ce dispositif de gestion, il est nécessaire d’avoir un fonds de roulement largement positif. Cela renforce la solidité financière de l’entreprise en évitant les détournements d’amortissement industriel au profit d’un amortissement financier. Cependant, ce type de gestion n’est pas encore considéré comme normal.
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Les entreprises ont des frais financiers et des dotations d’amortissement industriel parmi leurs charges. En revanche, les entités non commerciales endettées ont des dotations d’amortissement financier parmi leurs charges.
Les associations non commerciales utilisent un ratio structurel pour leur gestion financière. Ce ratio est fixé à 60% dans cet exemple, mais cela importe peu pour illustrer le propos. Les dotations aux amortissements de dette font partie des charges de ces associations, mais aucune dotation pour amortissement industriel n’est comptabilisée en charges. L’objectif des gestionnaires de l’association est d’obtenir un résultat annuel moyen de 40%. Si ce pourcentage est supérieur aux dépenses d’équipement de l’année, la différence est placée. Ainsi, ces associations gèrent leur résultat de manière prudente, tout comme les entreprises gèrent leurs amortissements industriels pour assurer leur solidité financière.
La situation nette des entités mésonomiques dépend de la valeur vénale de leurs immobilisations. Cependant, seules les entreprises ont une valeur vénale et peuvent distribuer des résultats en échange. C’est pourquoi les dotations d’amortissement industriel sont comptabilisées en charges pour les entreprises, mais pas pour les associations non commerciales et les particuliers.
L’estimation d’un amortissement est nécessaire pour de nombreux calculs de coûts, tels que le calcul du « prix de revient » complet d’un article vendu par une entreprise. Cependant, la présence d’amortissements industriels parmi les charges n’est nécessaire qu’en comptabilité générale d’entreprise. De même, la présence d’amortissements de dettes parmi les charges n’est nécessaire qu’en comptabilité générale d’une entité autre que l’entreprise, lorsque cette entité est endettée.
Les amortissements d’équipement en comptabilité générale sont essentiels pour les entreprises, mais ne sont pas adaptés aux associations non commerciales et aux particuliers. Ils permettent de répartir la reconstitution de la valeur d’acquisition d’un équipement sur une période donnée. Cependant, pour assurer la conservation de la valeur investie, il est nécessaire de placer les provisions constituées dans un livret bancaire rémunéré. Ce dispositif de gestion, bien que peu courant, renforce la solidité financière des entreprises et favorise le maintien de l’emploi.
Les amortissements d’équipement en comptabilité générale
Amortir un équipement pour étaler sa valeur d’acquisition
La nécessité d’une écriture en partie double pour la conservation de la valeur investie
La conservation de la valeur investie grâce à des provisions placées
La mise en place d’un dispositif de gestion encore peu courante
Les dotations d’amortissement industriel pour les entreprises
Le cas particulier des associations non commerciales
La valeur vénale des immobilisations et la situation nette des entités mésonomiques
L’estimation d’un amortissement pour de nombreux calculs de coûts
Conclusion