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- Ouvrir un restaurant : les étapes à suivre
- Faire une étude de marché
- Analyse sectorielle
- Analyse démographique
- Analyse de la concurrence
- Les différents types de restauration
- La restauration traditionnelle
- La restauration rapide
- L’emplacement idéal
- Le statut juridique
- Souscrire à une assurance professionnelle
- Les formalités de création d’un restaurant
Ouvrir un restaurant, qu’il s’agisse d’un restaurant classique ou rapide, n’est pas une tâche facile. De nombreux éléments doivent être pris en compte, tels que l’étude du marché, l’obtention des licences, le choix de l’emplacement, etc. Voici les étapes à suivre pour vous aider à ouvrir votre restaurant.
Avant d’aménager les lieux et d’acheter des équipements, il est essentiel de réaliser une étude de marché. Cette étape permet de vérifier s’il existe une opportunité commerciale dans la zone d’implantation choisie et d’établir une stratégie marketing efficace. Il est également important de se renseigner sur les missions d’un restaurateur et les formations nécessaires pour exercer ce métier.
La première étape de l’étude de marché consiste à effectuer une analyse sectorielle approfondie. Il s’agit de comprendre les tendances actuelles et les habitudes de consommation des clients, ainsi que les enjeux auxquels les professionnels de la restauration font face. Cette analyse peut être réalisée en répondant à plusieurs questions, telles que la conjoncture du domaine de la restauration, les différents concepts de restauration en vogue, les difficultés rencontrées par les restaurateurs, les périodes creuses et pleines, etc.
En plus de l’analyse sectorielle, il est important d’effectuer une analyse démographique pour évaluer l’importance du marché local. Il faut prendre en compte des critères tels que la taille de la population locale, les caractéristiques démographiques de l’endroit (taux de chômage, revenu disponible, catégories socio-professionnelles, âge moyen, répartition homme/femmes) et les caractéristiques de la ville (gare, zones de bureaux, quartier commerçant, rue piétonne, etc.).
Une analyse de la concurrence est également nécessaire pour adapter votre approche marketing. Il faut prendre en compte des éléments tels que le nombre de restaurants présents dans la zone, le type de cuisine qu’ils proposent, leurs tarifs, le nombre d’employés, leur taux de remplissage, leur chiffre d’affaires, leur capacité d’accueil, etc.
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Il existe deux types de restaurants : la restauration traditionnelle et la restauration rapide.
La restauration traditionnelle se divise en deux catégories : les restaurants sous enseigne (représentant 25% du marché de la restauration) et les restaurants indépendants. Les restaurants sous enseigne se focalisent sur différents types de cuisine tels que les pizzas, les brasseries, la viande et la cuisine du monde. Les restaurants indépendants ont connu une baisse de fréquentation due à la diminution du pouvoir d’achat des consommateurs et à la concurrence des fast-foods.
La restauration rapide compte quatre types de restaurants : les sandwicheries, les pizzerias, les restaurants de burger et les restaurants à thème qui proposent un seul produit spécifique.
Le choix de l’emplacement est un critère essentiel qui influence directement la visibilité de votre restaurant et le flux de clients. Pour trouver l’emplacement idéal, il est conseillé de choisir un quartier où votre public cible passe régulièrement, une rue fréquentée et facile d’accès, un endroit avec un parking pour les véhicules des clients, de comparer les offres de location en termes de prix, de prendre en compte l’historique du lieu et l’environnement (parcs d’attraction, routes à proximité, entreprises, etc.).
Pour ouvrir un restaurant, il est nécessaire de choisir un statut juridique. Les options disponibles sont le statut société (SARL, SAS, SASU, SNC, EURL), le statut d’entreprise individuelle (EI) et le statut d’auto-entrepreneur adapté aux petits restaurants. Il est recommandé de se renseigner auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de votre région pour faire le bon choix. Chaque statut juridique a des implications différentes en termes de fiscalité, charges sociales et responsabilité.
Tous les restaurateurs doivent souscrire à une assurance professionnelle ou responsabilité civile professionnelle. Cette assurance protège à la fois le restaurateur et les consommateurs contre les accidents corporels, immatériels et matériels liés à l’activité du restaurant.
Deux éléments essentiels doivent être pris en compte pour la création d’un restaurant : l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et la déclaration de l’activité à la mairie. L’immatriculation au RCS permet de déclarer l’existence du restaurant et de recevoir un Kbis et un numéro Siren. La déclaration de l’activité à la mairie doit être effectuée 15 jours avant l’ouverture du restaurant.
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