Hopwork : la startup propulse les freelances

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La popularité croissante de l’auto-entreprenariat

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p style= »text-align: justify; »>De plus en plus de travailleurs se tournent aujourd’hui vers le monde de l’auto-entreprenariat. Et pour cause, ces professions qui sont, pour la plupart, libérales ou très en lien avec la culture, laissent libre cours à la créativité et évitent tous les aléas du salariat classique. Cette branche de la population en grande expansion ne demandait qu’à proposer ses talents en voyant son travail valorisé en conséquence. La startup Hopwork s’est donc donné pour mission de valoriser ces talents et de faire connaître les travailleurs indépendants (plus d’infos sur le portage salarial ) pour leur donner un espace sur lequel ils pourraient proposer leurs services .

 

Le virage international de Malt

Hopwork, qui ressemble à une marketplace, s’est rapidement imposée comme le leader du marché. Elle est désormais prisée par plus de 30000 entreprises, dont certaines font partie du CAC40, ce qui représente une ascension fulgurante. Elle compte une communauté de 60000 freelances et une équipe de 52 personnes. Cette ancienne micro-entreprise est devenue un géant dans le domaine. Son expansion à l’international l’a conduite à changer de nom pour devenir Malt. Selon Vincent Huguet, co-fondateur de Malt, il y a quatre raisons à ce changement :

  • Le nom Hopwork n’était pas mauvais, mais pas parfait non plus. Souvent, il fallait l’épeler pour le comprendre. Lorsqu’ils ont testé le marché en Espagne, cela a été encore plus compliqué.
  • Le terme anglais « hopping », qui signifie passer rapidement d’un emploi à l’autre pour enchaîner les « gigs », pouvait évoquer l’insécurité, le manque de sérieux ou la précarité. Tout le contraire de ce que l’entreprise prône et communique.
  • Le mot « work » les aidait à situer leur service dans leur univers, mais il évoquait finalement une forme plus classique de travail, en pleine mutation aujourd’hui. De plus, le monde des start-ups regorge d’entreprises avec le mot « work », notamment Upwork, une plateforme ancienne sur ce marché qui avait un nom très proche du leur. Ils voulaient donc se démarquer.
  • En se lançant dans l’entrepreneuriat, il faut accepter de prendre des risques, de monter toujours plus haut, de vivre des émotions intenses, mais jamais penser qu’on ne peut pas s’améliorer. Ils voulaient une marque qui corresponde davantage à ce qu’ils sont aujourd’hui, en tant qu’équipe et communauté, et en tant que service. Ayant connu un développement important et atteint le statut de leader, il était important d’affirmer ce changement.

 

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Une marketplace avec une interface simple

Sur Malt, il n’y a pas d’appels d’offres. Les entreprises ne lancent pas leur projet en attente de devis, tarifs et réponses de la part des freelances, contrairement à des plateformes comme Crème de la Crème ou Codeur. Sur Malt, les freelances ne présentent pas non plus leurs services de manière pré-packagée. Ainsi, Malt se distingue de sites tels que 5euros.com ou Kang.

En tant que freelance sur Malt, il faut créer un profil, similaire à celui de LinkedIn. Il faut renseigner des informations telles que les coordonnées, les documents attestant du statut d’auto-entrepreneur, une photo de profil, un titre professionnel, la localisation, le tarif journalier moyen, les expériences, une présentation et les compétences. Il est également possible d’ajouter des formations, les langues parlées et un portfolio. Malt facilite les échanges entre les auto-entrepreneurs et les grandes entreprises ou les petits prestataires, favorisant ainsi des projets ambitieux et une meilleure connaissance mutuelle.

Pour les clients à la recherche de freelances, Malt propose un moteur de recherche. Ils peuvent renseigner une compétence, un métier et une zone géographique, par exemple « Community Manager à Paris ».

 

Une croissance exponentielle du nombre de freelances

Au cours des dix dernières années, le nombre de freelances a augmenté de 126%, avec une croissance annuelle de 8,5%, pour atteindre près d’un million en France en 2019. En Europe, selon l’EFIP, ils seraient 9 millions et représenteraient jusqu’à 25% des actifs. Ce chiffre est en constante augmentation, avec environ 2500 nouveaux profils qui apparaissent chaque mois sur la plate-forme Malt, la rendant ainsi de plus en plus active et attrayante.

Parmi les freelances, notamment dans le domaine du numérique, il est courant de parler de « slasheurs », des personnes qui exercent plusieurs métiers dans la semaine, comme graphiste ou designer. Ainsi, 36% des travailleurs indépendants déclarent avoir plusieurs cordes à leur arc. De plus, ils ont tendance à travailler chez eux 3,5 jours par semaine et à passer le reste du temps chez les clients ou dans des espaces de coworking.

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