Protéger votre entreprise des rançongiciels en 100 caractères

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La menace grandissante des rançongiciels

En 2021, le rançongiciel, également connu sous le nom de ransomware, est devenu la principale menace de cyberattaque pour les entreprises. Selon IBM, une institution était victime d’un rançongiciel toutes les 11 secondes, un chiffre qui pourrait passer à 2 secondes d’ici 2031. Malgré cette omniprésence, la sensibilisation des salariés aux dangers des rançongiciels reste faible au sein des entreprises.

Qu’est-ce qu’un rançongiciel ?

Un rançongiciel est un logiciel malveillant qui s’introduit dans un système informatique via un équipement numérique. Une fois infecté, l’utilisateur ne peut plus accéder à ses données. Les créateurs du rançongiciel menacent alors de détruire les informations si une rançon n’est pas payée. Le ransomware verrouille le système d’exploitation de l’ordinateur puis crypte les données pour les prendre en otage. Selon une entreprise spécialisée en cybersécurité, 90 % des attaques de rançongiciels ont paralysé l’activité de l’entreprise. En 2022, 66 % des entreprises ont été victimes de ransomware, contre seulement 37 % en 2020. Ces chiffres montrent que cette menace prend de plus en plus d’ampleur. Certaines attaques ne visent pas uniquement un gain financier, mais cherchent également à causer des pertes d’exploitation et à nuire à l’image de la victime. Cependant, la majorité des cyberattaques ont pour but d’extorquer de l’argent. Sur les entreprises victimes, 46 % ont payé la rançon, mais seulement 4 % ont pu récupérer leurs données.

Les techniques de propagation des rançongiciels

Une attaque par rançongiciel se reconnaît par l’apparition d’un message de demande de rançon sur l’écran de l’utilisateur. Si ce message n’est pas affiché, il est possible de repérer l’attaque par la présence d’un fichier texte ajouté aux dossiers infectés. Une fois l’appareil infecté, le rançongiciel modifie l’extension des fichiers cryptés. Les experts en cybersécurité ont identifié plusieurs techniques de propagation utilisées par les opérateurs de ransomware :

  • Le « verrouilleur d’écran » : l’écran de l’ordinateur est verrouillé et l’utilisateur ne peut plus y accéder.
  • Le « ransomware diskcoder » ou « bloqueur de disque » : les données présentes sur le disque sont cryptées et l’accès au système d’exploitation est bloqué.
  • Le « bloqueur PIN » : cette technique cible principalement les appareils mobiles utilisant Android. Les codes d’accès sont modifiés, empêchant l’accès aux contenus du téléphone.
  • Le « crypto-ransomware » : toutes les données de l’ordinateur sont cryptées.

Comment se protéger avec une solution comme Perimeter 81

Il est possible de prévenir les attaques de ransomware en adoptant quelques bonnes pratiques. Il est essentiel de sensibiliser les employés aux enjeux de la cybersécurité par le biais de formations.

Les liens et les e-mails suspects

Il ne faut jamais cliquer sur un lien présent sur un site web ou ouvrir un e-mail provenant de sources douteuses. Les opérateurs de rançongiciels propagent leur logiciel malveillant via des liens qui déclenchent le téléchargement automatique d’un programme infecté. Dans le cas des e-mails, le rançongiciel se trouve généralement dans une pièce jointe.

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L’antivirus et le pare-feu

Un pare-feu est un outil efficace pour détecter les menaces comme les rançongiciels, tout comme l’antivirus. Si vous échangez régulièrement des données via le cloud, il est recommandé d’opter pour une solution plus avancée comme Perimeter 81, qui propose des fonctionnalités telles que la gestion des utilisateurs et le cryptage du trafic.

Autres mesures à prendre

Il est important de toujours effectuer les mises à jour de sécurité lorsque cela est demandé par l’appareil. Si vous avez des doutes sur l’origine ou la réputation d’un logiciel, ne l’installez pas sur votre appareil. Évitez également de naviguer sur des sites de téléchargement gratuit, car ils peuvent injecter un code malveillant lors du téléchargement du fichier. Enfin, pensez à effectuer régulièrement des sauvegardes de vos données.

Des entreprises victimes de rançongiciels

Rien qu’en 2021, plus de 5 000 plaintes pour violation de données ont été enregistrées par la CNIL. En 2022, le phénomène s’est encore aggravé avec plus de 30 attaques de rançongiciels recensées ces derniers mois. Des entreprises telles que Hensoldt et La Poste Mobile ont été touchées par ces attaques. La Caisse Centrale de Réassurance a également été victime d’une attaque par rançongiciel. Plus récemment, l’opérateur BlackCat a attaqué l’Université de Pise en demandant une rançon de 4,5 millions de dollars. Les attaques de rançongiciels ne se limitent pas aux entreprises, les institutions publiques en sont également victimes. Par exemple, le comté de Brooks au Texas a récemment admis avoir payé une rançon suite à une cyberattaque.

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